L’élevage pastoral au Sahel apparaît aujourd’hui comme la meilleure option économique, sociale, sécuritaire et environnementale.
Son maintien requiert cependant un investissement d’autant plus grand que les régions pastorales sont longtemps restées les parents pauvres du développement.
L’investissement dans les infrastructures de l’élevage est en effet ridicule au regard de la part de la population pastorale et de sa contribution au PIB. Un retard qu’il est indispensable de rattraper.
Les soucis d’insécurité ont récemment enclenché une reconnaissance politique des systèmes pastoraux et à la suite de la Déclaration de Ndjaména, le lancement de quelques projets de développement dédiés. On peut notamment citer l’initiative PRAPS, qui vise à appuyer l’élevage pastoral de six pays du Sahel (Burkina Faso, Mauritanie, Mali, Niger, Sénégal et Tchad) de façon concertée à l’échelle de la région, mais aussi le PASTOR, PREPAS, RIMRAP...
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