La rencontre a regroupé les responsables du Ministère de l’éducation et de la promotion, le Directeur de l’organisation des Professionnels de l’Elevage et de la Sécurisation des Systèmes Pastoraux les organisations Professionnelles, et les organisations professionnelles (OP). L’objectif de la rencontre est de présenter les résultats de l’enquête inventaire des écoles en milieu nomade existantes dans les provinces Mandoul Wadi fira Guera sila et Salamat.
Remy Courcier, Assistant technique au Programme PASTOR a présenté l’étude inventaire et les prochaines étapes que le Programme PASTOR envisage d’entreprendre en vue de servir à la rédaction de la stratégie Nationale d’éducation en milieu nomade envisagée par le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales et le Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion civique. Un expert international sera recruté à cet effet.
Après la présentation de l’étude inventaire très structurée qui a fait ressortir les principales difficultés similaires entre les écoles en milieu nomade et les autres écoles communautaires, les participants ont fait des remarques et des propositions pour les prochaines étapes. Parmi les difficultés présentées, on note celles des horaires de démarrage des cours qui ne cadre pas avec celles des écoles publiques d’une part et le Programme d’autre part, car à certaines périodes les parents préfèrent envoyer les enfants pour autres travaux que l’école.
La présentation a suscité des discussions et des propositions, des éclaircissements ont été donné par les Représentants du Ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique concernant le programme qui est uniformisé pour toutes les écoles au niveau nationales. Pour ce qui concerne le calendrier, des assouplissements peuvent être recherchés pour permettre aux enfants en milieu nomade de suivre les enseignements d’une part mais aussi de ne pas les séparer de leurs familles, ni de leurs formations en termes d’économie pastorale d’autre Pour ce qui est de propositions, un Représentant des Organisations de Professionnels souligne qu’il serait préférable de commencer avec les éleveurs semi nomades (plus ou moins fixes) que ceux qui sont toujours en déplacement.
Il a été aussi question de prendre en compte la Province du Batha dans les prochaines enquêtes car elle occupe le premier rang national en matière de nombre de bétail.