Défendons les droits des communautés pour garantir aux paysans un accès durable à la terre
CONFIFET,AEN,CONARET ,CONFENACOBET, SNCECTB,FENEAT, où sais- je encore, que chacun de nous et chacune de nous sache que la raison d’être des toutes ces organisations est fonction de l’élevage et des pauvres éleveurs, qu’on veille ou pas, sans l’élevage pas des OP de la filières, pas de Dr X ou Directeur Y, la vérité blesse voir son coup mortel, mais soyons prudent et défendons les objectifs que nous sommes fixés pour créer toute ces organisations.
Généralement on a tendance à faire la course à la vitesse de gazelle sans savoir quelle itinéraire la plus optimale, évitons cela. Copions coller le caméléon et non la gazelle, le caméléon joue au temps, s’il s’approche à un objet prend la couleur de l’objet c’est trop intelligent, il joue à la couleur de son environnement. Le caméléon ne tourne pas la tête à gauche et à droite et ne ce précipite pas mais il tourne les yeux à gauche et à droite et du haut en bas, un adage kanembou disait et je cite « Même si tu sur toi panier plein de yeux, dans un pays des aveugles suis les aveugles mais ne te contente pas de tes yeux.»
Essayons tous ensemble à défendre le problème récurrents de éleveurs qui est l’accaparement des espaces pastoraux, ne pas porter attention est une est une fuite de responsabilité au sens juridique aujourd’hui le phénomène de l'accaparement des terres qui se développement à travers le monde n'épargne pas le Tchad et les premiers victimes sont les eleveurs.
L’éleveur qu’il soit nomade ,transhument ou sédentaire constitue au Tchad un groupe relativement important avec une forte contribution au PIB et PNB,RN, véritable outil de réduction de la pauvreté les activités pastorales éprouvent d’énormes problèmes .Leurs activités et modes de vies sont durement affecté par la dégradation des ressources naturelles, l’accaparement qui se vit actuellement induit la pénurie des ressources qui rend de plus en plus aigué la compétition pour l’espace pastoral ;il s’en suit une multiplication des antagoniste et des conflits entre les groupes qui revendiques les mêmes droits sur les ressources dont ils sont tributaires pour leur vie sont prévisibles
le phénomène de l’accaparement des terres désorganise la vie sociale économique et culturelle des acteurs de la filière bovine à travers les déplacements forcés.
Depuis quelques mois la partie sud ouest et ouest de la région de hadjer lamis attire plus d’une personne car les parents blama sensibles aux billets craquant cèdent des hectare à de vil prix sans se soucieux de l’avenir de leur progéniture
Aujourd’hui c’est l’éleveur mais d’ici 5à 10 ans touts les jeunes vivant dans les hamo ou village à partir de Massaguet jusqu’ à Pont bellillé ou habiteront ?
Les accaparateurs se bousculent au niveau des guichets pour honorer de leur engagement vis-à-vis des services domaniaux, et comment l’Etat fera pour récupérer s’il faut déguerpir, les victimes font recours à la justice et le trésor en paie le peaux cassée encaisse 5000 aujourd’hui pour rembourser 50 000 demain.
Lancer une dynamique de réflexion collective autour du phénomène de l’accaparement des terres en vue de dégager une position communes des organisations professionnelles de la filière bovine au tchad est une opportunité de 1ier ordre en vue de mettre en place un comité ou une plate-forme autour de la question de l’accaparement des espaces pastoraux.
MOUSTAPHA MAHAMAT NOUR / SNCECBT